On les appelle « bois » car ils ressemblent à du bois, mais ils ne sont pas en bois ! Ce ne sont pas non plus des cornes. Les bois des cervidés sont en os, et seuls les mâles en portent.
L’ensemble s’appelle la ramure, car on dirait une branche d’arbre !
Chaque bout est un « andouiller ».
À la fin de l’hiver pour les plus vieux, ou au printemps pour les jeunes, quand la saison des amours est terminée, le cerf n’a plus besoin de ses bois pour séduire les femelles et dominer les autres mâles.
Ses bois tombent l’un après l’autre.
C’est la mue annuelle.
Le mâle reste quelque temps dépourvu de bois après les avoir perdus.
On l’appelle alors… « cerf mulet » !
À leur emplacement, il ne reste que le pivot, le point d’attache où les nouveaux bois repousseront.
Ils seront plus grands, plus gros et plus ramifiés, sauf chez les vieux cerfs.
De mars à juillet, les bois grandissent. Ils sont recouverts d’une peau toute douce qui les protège : le velours.
Le sang circule dans les veines du velours, assurant la croissance des bois.
Cette peau reste sur les bois jusqu’à ce qu’ils atteignent leur taille maximale.
En été, les bois ont enfin terminé leur croissance !
Le velours se dessèche.
Le cerf se débarrasse alors de cette peau morte en frottant ses bois contre des arbres. Le velours se détache pour tomber en lambeaux que le cerf peut manger : c’est plein de vitamines !
À l’automne, le cerf porte fièrement ses bois neufs en bramant, c’est-à-dire en criant pour attirer les femelles et repousser les mâles rivaux.
Les faons naîtront au printemps. Un an plus tard, leurs premiers bois commenceront à apparaître… Ils devront être patients pour avoir une ramure majestueuse, mais ça viendra !